Bons baisers d'Alabama 9
Note: s.v.p. N'oubliez pas une contribution pour Nifty qui nous offre l'occasion de lire des nouvelles si excitantes.
«Celebrate the self»
La soirée et la nuit qui suivirent cette aventure avec les deux ados furent consacrées à des gestes romantiques et tendres. Profondément ému et touché par mes attentions et mon cadeau (la montre), Dave n'était plus en mode « expérience excitante » mais en mode « caresse et tendresse ». Moi aussi d'ailleurs. Ses réactions si charmantes, sa grande douceur et la générosité exceptionnelle de sa personne me plaisaient tant que je souffrais déjà à l'idée qu'il faudrait bien se séparer. Je trouvais bien dommage de trouver si loin de chez moi un être avec lequel j'aurais voulu faire ma vie. Je crois qu'il ressentait la même chose aussi et il mourait d'angoisse à l'idée de retrouver la solitude de son camp militaire mais aussi celle plus profonde encore de son cur.
Nous allâmes dîner dans un bon resto cajun de Biloxi et nous rentrâmes à l'hôtel pour une nuit d'amour cette fois. On partagea nos corps en amoureux tendres; chacun étant alternativement le dominant et le dominé de l'autre. Je ne jouais plus à être le grand frère de ses fantasmes et de ses souvenirs, mais son grand ami de cur nouvellement rencontré, délicieusement désiré, et qui n'espérait que devenir un souvenir inoubliable.
Le jour suivant, comme il faisait un temps magnifique, nous avons passé la journée dans un coin assez retiré de la plage de Long Beach. On s'est fait bronzer et on a continué à se raconter nos vies. De retour dans la chambre à la fin de l'après-midi, j'ai repris les jeux de soumission parce que je savais que c'était la dernière occasion de le faire. Il se laissa aller merveilleusement et cracha son jus avec une incroyable pression sous le coup de sa trop grande excitation. Après, on a bien ri et on s'est juré de reprendre ça un jour quelque part. En fait, on le reprit deux ans plus tard à Los Angeles. Mais ce soir-là, on ne savait pas qu'on se reverrait deux ans plus tard, et encore moins si et où l'on se reverrait.
Pour ce dernier soir, on a fait la route de Biloxi à la Nouvelle-Orléans (environ deux heures) et on s'est accordé un grand dîner dans un bon resto de la rue Bourbon sur une petite table sise sur l'un de ces fameux balcons de fer forgé si typiques de la Nouvelle-Orléans. On est allé faire un tour dans une boîte de jazz. J'ai pensé que je pourrais organiser quelque chose d'ultra sauté pour lui avec mes copains Antoine et Charles ou au fameux Health Club de la rue Baronne, mais, comme c'était notre dernier soir, cela aurait pu briser quelque chose. Cette dernière était exclusivement pour nous.
C'était dommage que sa permission n'ait pu se prolonger, car nous aurions vécu sûrement encore de grands moments. Hélas! Je ne peux maintenant qu'imaginer tout ça.
On a passé une autre nuit d'amour et j'avoue que, cette fois-ci, il ne fut pas le seul à pleurer. Le lendemain, on s'est juré de s'écrire (ce que nous fîmes vraiment) et de se revoir (ce que nous fîmes deux ans plus tard). Puis, je suis allé le déposer à l'entrée du camp militaire. Comme on ne pouvait pas s'embrasser devant la guérite, on a caressé respectivement nos sexes, nos corps bien enfoncés sur la banquette avant de la voiture pour ne pas être vus. Il a dû attendre un peu que ça redescende avant de descendre lui-même de voiture. Le cur gros, je l'ai vu franchir la barrière du camp des Marines. À ce moment-là, je croyais sincèrement que je ne le reverrais plus, malgré nos promesses. Je sais que la vie est le plus souvent cruelle et qu'on revoit rarement les grands cadeaux qu'elle a mis sur notre route. Elle nous laisse les petits, mais reprend toujours les grands.
Sans Dave, je n'avais plus rien à faire à Biloxi. Comme j'avais déjà réglé l'hôtel, j'ai pris la route de l'Alabama. Je voulais m'arrêter à Mobile et tenter de joindre cette congrégation vouée au culte du « self » qui faisait de la masturbation, non pas un acte compensatoire, mais quelque chose qui pouvait être hautement gratifiant et complet. En tous cas, Antoine et Charles semblaient y avoir bien appris leur leçon. Aussi, la masturbation solitaire n'était pas la seule forme de sexualité privilégiée par la « secte ». Ils encourageaient aussi la masturbation à deux ou à plusieurs. Ça promettait d'être intéressant.
Je suis descendu dans un Motel 6 sur Government Street avant d'entrer dans le centre ville de Mobile. C'était moins cher qu'au centre-ville et je pouvais facilement me rendre de là à l'adresse indiquée par Antoine. J'ai passé la soirée à me reposer et à songer à Dave. Le lendemain matin, pas trop tôt cependant, j'ai décidé de trouver ce fameux «cercle» ou cette fameuse secte, je ne sais trop comment l'appeler, proposée par Antoine.
C'était un curieux endroit situé Rue Royale près de la rue Saint-Charles. Un édifice de briques rouges assez simple qui avait dû jadis abriter des manufactures et qui avait été converti en bureaux assez modernes. Une seule plaque à côté de la porte d'entrée indiquait : CELEBRATE THE SELF (CULTE DU SOI); mot à mot : Célébrer le soi-même.
Une petite dame était assise à l'unique pupitre de la pièce. J'étais mal à l'aise de voir une femme. Je ne voyais pas comment je pourrais lui raconter ce que je venais chercher là. Je me voyais mal lui dire : « Pardon madame, je voudrais savoir si c'est bien ici qu'on développe des techniques pour bien se masturber? » Je me sentais ridicule. Finalement, je me suis résigné à entrer et à demander simplement le nom de la personne à laquelle on m'avait référée.
J'ai donc demandé à voir Monsieur John Stanley (nom fictif pour préserver l'anonymat des personnes impliquées). Charmante, la jeune dame m'invita à m'asseoir et m'indiqua qu'elle allait prévenir tout de suite Monsieur Stanley et me demanda mon nom. Je la prévins à mon tour que mon nom ne lui dirait rien mais que j'avais une lettre de recommandation de Monsieur Antoine X.
Quand la seule porte donnant sur la réception s'ouvrit, je fus surpris de voir apparaître un très bel homme, grand, mince, début de la quarantaine, la barbe un peu forte et mal rasée, depuis la veille sans doute, portant un costume beige et une cravate assortie. Il était très sexé à mon point de vue. Il avait des sourcils longs et épais formant une longue ligne et aussi de longs cils qui lui donnaient un air très sensuel. Il avait la lèvre du bas plutôt charnue. Il portait le front haut et des cheveux bouclés, couleur marron, légèrement dégagés sur le front. Début de calvitie oblige, tout cela le rendait extrêmement séduisant.
J'ai remarqué aussi qu'il avait de longues mains et de longs doigts ainsi que de longs et larges pieds chaussés dans des souliers en cuir marron. Son sourire était si intense et si englobant qu'on avait l'impression qu'il allait nous prendre dans ses bras juste à nous dire bonjour.
Il me fit entrer dans son bureau et je lui ai montré la lettre d'Antoine. Il a souri en la parcourant et me la remit en me disant qu'il se souvenait parfaitement bien de lui et de son fils Charles. Il ajouta, à ma grande stupéfaction, comme s'il s'était agi d'une excursion de pêche ou d'un week-end de camping, qu'ils s'étaient masturbés tous les trois ensemble et avaient éprouvé beaucoup de plaisir. Il se souvenait même, ajouta-t-il, de l'intensité de son orgasme lors d'une de leurs sessions de branle à cause surtout du regard que Charles portait sur son père pendant leur « exercice ». « C'était d'une telle intensité ! » conclut-il.
Il me parla ensuite des services offerts par leur organisme. Il me dit qu'il publiait une revue à tous les mois (j'y ai été abonné durant plusieurs années par la suite), qu'il distribuait des vidéos d'amateurs qui souhaitaient diffuser leurs techniques masturbatoires et leur expérience d'orgasme. . Il me parla un peu de la philosophie du groupe. Mais il s'arrêta rapidement car, disait-il, ce sont des choses à découvrir et non pas à se faire raconter. Je lui ai dit que je ne disposais pas de beaucoup de temps à Mobile et que je craignais fort de ne pas pouvoir intégrer, en quelques jours, toutes les connaissances qu'il semblait avoir sur le sujet. Il sourit admirablement et ajouta, plein de confiance, que ce que je prendrais ici était une sorte de semence qui grandirait tout au long de ma vie et que tous les membres du groupe étaient bien conscients qu'ils étaient tous en cheminement vers l'infini.
Je ne sais pas pourquoi, mais sa voix chaude et sensuelle projeté par sa bouche et son sourire, me faisait bander, même s'il ne me disait rien d'osé ni de vraiment sexuel. Il a dû s'en rendre compte car, au bout d'un moment, il m'a dit subitement, que je commençais sans doute à sentir dans mon pénis l'effet d'une conversation qui portait sur les bienfaits de la masturbation. « Vous bandez sans doute, me dit-il en regardant la braguette de mon jeans. Vous faites exactement comme le font tous les gars quand on leur parle de branle ou de maximiser les sensations dans leurs jeux solitaires ».
J'ai dû convenir qu'il avait raison. Il me regarda alors droit dans les yeux et me dit que lui aussi bandait car le fait de savoir que quelqu'un voulait apprendre à mieux jouir de lui-même, ça provoquait toujours une réaction de sa part. « Je sens un picotement dans les couilles » me dit-il presque en soupirant.
Cependant, il se leva tout de suite après cette remarque, comme s'il venait de m'annoncer qu'il allait pleuvoir, et me montra des exemplaires des revues que publiait l'organisme. Il me parla des groupes de rencontres qui pouvaient être homosexuels, hommes ou femmes, ou hétérosexuels, des hommes et des femmes se masturbant les uns devant les autres. Les rencontres pouvaient être pour deux, trois, quatre personnes...ou pour des groupes. On pouvait aussi avoir l'aide d'une sorte de mentor pour nous guider dans notre apprentissage. Il y avait des camps, des stages, des cours...Bref, tout un réseau de personnes et d'organisations.
Après m'avoir fait part des divers services offerts par l'organisme, il me demanda ce que j'attendais et espérais de lui. J'avais envie de lui dire « de te baiser tout de suite ici même » mais je me retins et je lui expliquai que j'avais été très agréablement étonné de voir combien Antoine et Charles semblaient vivre intensément leur sexualité avec eux-mêmes et j'ai pensé que je pourrais trouver ici quelques trucs ou une certaine «formation».
Il me demanda alors si j'avais envie de le prendre comme mentor. Évidemment que j'ai répondu affirmativement. Je salivais déjà juste à l'idée de le voir tout nu. Il me donna donc rendez-vous pour le lendemain après-midi, chez lui, vers 15 heures et me recommanda, ou plutôt m'ordonna, de ne pas éjaculer avant notre rencontre. Lui même, me dit-il, en était à sa cinquième journée sans jouissance. Cela me surprit et il parut étonné de me voir surpris!
Le lendemain après-midi, je me suis rendu chez lui, les couilles gonflées et agitées de minuscules picotements. Il habitait au bout de la rue Conti, dans une magnifique demeure coloniale de planteur, propriété indivise, qui avait été partagée en trois logements. Elle était située dans un vaste jardin où trônaient des chênes très vieux auxquels étaient suspendues des grappes de ces fameuses Spanish Moss (mousses espagnoles) si typiques des états du Sud. Il y avait un entresol dont l'accès était à l'arrière de l'édifice, et un rez-de-chaussée et un étage auquel on accédait par l'entrée principale. Le vestibule avait été aménagé de manière à laisser une porte d'entrée pour l'appartement du rez-de-chaussée pendant que le grand escalier monumental donnait accès à l'étage lequel était fermé par une porte ajoutée au moment de la recomposition de la demeure.
Monsieur John habitait l'étage. C'est avec le cur qui battait très fort que je frappai quelques coups sur la porte. Quel spectacle! Il était magnifique! Il portait seulement un peignoir trois-quart de ratine épaisse et souple, couleur vert pâle, dont le revers portait un écusson bourgogne brodé d'or. On voyait dépasser forcément ses jambes couvertes de légers poils fous et ses magnifiques pieds étaient nus, ses orteils également couverts d'un léger duvet de poils. Il avait mis du gel dans ses cheveux et ressemblait à une sorte de Star hollywoodienne. Il m'accueillit avec un large sourire et me fit entrer dans cet appartement qu'il me faut absolument vous décrire tant il était exceptionnel.
C'était une sorte de loft éclairé par des fenêtres à carreaux sur les quatre côtés. Mais comme il habitait l'étage, toutes les fenêtres le protégeaient de la vue de l'extérieur puisqu'elles donnaient sur les feuillages des chênes et dans les mousses espagnoles. On eut dit que l'appartement était suspendu dans la jungle. C'était féerique!
Partout sur les murs, entre les fenêtres, il y avait de grands miroirs plein pied. Disposés un peu partout, il y avait des îlots de fauteuils mais ils étaient curieusement installés. Là, c'était une paire de fauteuils ayant l'air de chaises longues capiteuses placés en face l'un de l'autre pour faciliter la conversation ou autre chose. Là, c'était un long «Récamier» près d'un large miroir, à côté duquel se trouvaient une petite table et un tabouret rembourré. Là c'était quatre petits lits disposés par terre, un peu à la Thaï, de manière à former un carré autour d'une table marocaine très basse dont on avait dû couper les pattes. Sur cette table se dressait un narguilé, des verres et des théières.
Là encore, il y avait une boudeuse, sorte de causeuse victorienne, où les invités se retrouvaient dos à dos et côte à côte. Là, c'était le coin chambre, si je puis dire. Il y avait un lit au fond d'une alcôve formée par un angle de l'édifice. Le lit était très bas, presque par terre, et entouré de tentures de brocard qui pouvaient se fermer complètement. Sur le mur, à la tête du lit, trônait magistralement une photo de John, tout nu et bandé (ça me donnait un terrible avant-goût) qui semblait appuyer une épaule à un cadre de porte et avait l'autre main tendue vers le cadre opposé. La baignoire était directement en face du lit et, à côté d'elle, un lavabo et le cabinet de toilette parfaitement ouvert sur le loft. Cela me rappela d'un coup la consigne chez Antoine de ne jamais fermer les portes même pour les besoins intimes. C'est peut-être là qu'il avait pris cette idée? Enfin, une petite cuisine, ouverte elle aussi sur l'ensemble de l'appartement. Juste à côté d'elle, se prélassait une table oblongue aux pattes également coupées. Elle était entourée de coussins. Vraisemblablement, on ne mangeait que couché dans cette maison.
John me laissa admirer l'ensemble en faisant à l'occasion quelques commentaires surtout sur la splendeur de l'environnement extérieur. Aux fenêtres étaient accrochés des stores vénitiens qui permettaient de diriger la lumière vers le haut ou le bas. Enfin, partout sur les murs où il restait de l'espace quand les miroirs ne l'avaient pas comblé, il y avait des photos de John, à différents âges de sa vie, depuis l'enfance jusqu'à aujourd'hui. Aucune photo ne représentait quelqu'un d'autre, même pas ses parents. Culte du soi oblige! «Celebrate the Self»!
Il m'offrit un jus de fruit car, dit-il, l'alcool est mauvais pour la jouissance. « Un peu de vin blanc parfois ou un bon whisky quand il fait froid, mais autrement, poursuivit-il, il faut vivre le sexe à jeun ».
« Pendant que je prépare le jus de fruit, me dit-il, vous pouvez (il faut lire : vous devez) enlever vos vêtements et passer le peignoir que vous trouverez accroché derrière la porte de l'armoire à côté du lit. Vous déposerez vos vêtements sur le lit. » J'ai remarqué que le peignoir qu'il m'offrait était identique au sien sauf pour la couleur. Il était vert aussi, mais plus foncé. Inutile de dire que j'étais déjà bandé sous le peignoir quand je suis venu m'asseoir dans la grande chaise longue qu'il m'indiqua et en face de laquelle il vint lui-même prendre place quelques secondes plus tard.
« Alors, vous avez été fasciné par l'aisance d'Antoine et de Charles à se masturber seuls ou ensemble et à vivre tous les aspects de la sexualité sans gêne l'un en face de l'autre, me dit-il sur le ton d'une question? » « Oui!, lui dis-je, c'était la première fois que je voyais deux personnes aller aussi loin.
Cependant, comme je ne voulais pas laisser croire que j'étais vierge en ce domaine, je lui ai raconté, et il m'écouta avec attention, mon aventure avec mon ancien élève (voir la nouvelle Joyeux Vendredis). Je lui ai raconté aussi mon aventure avec le copain de Toronto (voir la nouvelle Niagara Falls). Il se montra ravi et me dit que mon apprentissage serait donc plus rapide parce que j'avais déjà « des connaissances de base » ajouta-t-il avec son large sourire.
« Est-ce que vous vous êtes touché hier soir ou ce matin? » « Non, lui répondis-je, j'ai fait comme vous avez dit. »
_« Bien! Alors vous devez avoir une grande envie de vous masturber puisque vous êtes venu ici pour ça! Non? » _ « Oui!, et ce décor et vous même, tout invite à développer cette envie » ajoutais-je.
_ « Très bien! Moi aussi, j'en ai envie! Vous m'excitez depuis que je vous ai vu dans mon bureau et comme je suis en période d'accumulation (je vous expliquerai plus tard) depuis cinq jours, je ressens un grand besoin de me masturber. Suivez-moi, je vais vous guider! Mais si vous sentez, à quelque moment que ce soit, que vous n'êtes pas confortable à me suivre, dites-le moi et prenez votre propre rythme. C'est moi alors qui tenterai de vous suivre. Il faut s'amuser pour soi d'abord et ensuite pour l'autre. Tant mieux si nos plaisirs coïncident. Mais ils finissent toujours par coïncider parce que si ça ne va pas, comme notre méthode consiste à prendre toujours son « pied », (celebrate the self), on ne peut pas ne pas vivre un bon moment tout de même. »
En maintenant son beau sourire et en me regardant droit dans les yeux, il commença à défaire le cordon de son peignoir tout en disant : « J'ai très envie de sortir ma queue toute bandée, de l'admirer quelques secondes et de lui dire combien je l'aime. Je veux aussi rassurer mes couilles, coincées dans ma poche super tendue qu'aujourd'hui elles vont enfin pouvoir se libérer en compagnie de celles d'un bel homme du Nord.
Je mourais d'envie de le voir tout nu et de me retrouver tout nu devant lui. J'ai commencé aussi à défaire le cordon de mon peignoir. « Ne trouvez-vous pas que les instants qui suivent la décision que l'on prend de se masturber sont parmi les plus exaltants qui soient? » En fait, je ne m'étais jamais arrêté à y penser mais effectivement, je lui avouai que je ressentais toujours, depuis mon adolescence, une sorte de trémolo dans tout le corps au moment où je baissais ma fermeture éclair ou quand je détachais ma ceinture.
Il ralentit alors son mouvement et laissa traîner ses mains le long du peignoir avant d'en rabattre les revers. Son corps était magnifique, aussi beau que sur les photos. Il avait une queue impressionnante; droite, large, forte, lustrée et brillante comme si elle avait été huilée. Elle était foncée avec un prépuce à demi dégagé et replié en bordure du gland. Il avait des couilles grosses comme des ufs catégorie supérieure qui pendaient dans un sac aux plis creux et charnus comme du cuir.
Il prenait soin de son rasage. Le poil du scrotum avait été rasé complètement et, sur le pubis, il avait laissé une belle couronne brune foncée mais taillée au ciseau fin. Quand j'ai ouvert mon peignoir, il a empoigné sa queue dans sa main gauche et l'a pointée dans ma direction. « Ma queue est ravie de voir la vôtre » dit-il en souriant. « On va se masturber lentement comme des pros! »
Les peignoirs complètement ouverts et les revers rabattus sur les bras des fauteuils « chaises longues », on se trouvait allongés l'un en face de l'autre et on se masturbait en se regardant attentivement l'un l'autre. Les quatre doigts de sa main droite allaient se placer derrière sa poche et la relevait pour donner du volume à ses couilles et bien les faire ressortir. Il contemplait aussi son sexe durant de longues minutes. Sa branle était super érotique. Il sortait sa langue en direction de sa queue comme s'il avait envie de la lécher. Je tentais de l'imiter et il m'approuvait d'un regard complice et souriant. « Ta queue mérite bien que tu prennes soin d'elle. Elle est magnifique! » C'était son premier compliment sur mon corps. J'ai remarqué que le ton de son « you » changea légèrement, comme s'il passait subitement du Vous au Tu. Mais en Anglais courant, on utilise toujours you de sorte qu'on ne sait jamais si l'on tutoie ou si l'on vouvoie. Mais, il y a parfois une légère différence dans le ton, ou plutôt dans la voyelle, qui indique qu'on désire devenir plus familier. Ainsi, quand les Américains veulent être très officiels, ils prononcent généralement le you avec un `ou' assez clair et quand ils veulent être plus familiers, le you est souvent remplacé par une sorte de yaa.
Il releva les jambes et appuya ses pieds à plat sur le fauteuil « chaise longue » qui comportait un appui-pieds intégré. Il souleva son scrotum et me montra son cul également bien rasé. Je l'ai félicité sur la qualité du rasage qui donnait à son cul l'allure d'un beignet glacé qu'on avait envie de bouffer. Il me remercia et me dit qu'il avait un raseur en titre. Un jeune Noir de 20 ans venait aux deux semaines pour faire sa toilette.
Il me fit remarquer que deux grandes tentures fermaient un coin de la grande pièce. Il se leva et vint me montrer ce qui se cachait derrière. C'était un attelage de cuir suspendu au plafond par des chaînes et qui permettait d'y asseoir quelqu'un et d'avoir un plein accès à son cul, surtout si on attachait ses mains et ses pieds à des anneaux fixés après les chaînes de suspension. Il m'indiqua que c'était son salon de toilette, entre autres usages. Il s'installait sur les cuirs, le jeune «coiffeur» fixait ses poignets et ses chevilles complètement relevés aux chaînes de suspension et son cul devenait alors tout à fait ouvert et facile d'accès. Il se faisait alors raser selon ses goûts et la session de rasage se terminait toujours par l'introduction d'un gode habilement manipulé par le jeune Noir jusqu'à éjaculation de son client. Le salaire du Noir était en nature. Après la jouissance de John, le Noir s'installait dans le harnais et il recevait comme récompense une session de léchage de son cul, naturellement sans poil dans son cas, que John me décrivit.
Il me détailla le « divin anneau » du Noir, son odeur, sa saveur, sa couleur...À certains moments durant la séance de léchage, il prenait ses belles couilles bleues dans sa bouche pour les masser et donnaient quelques coups de pompe avec sa bouche à son pénis.
Après une longue session pour faire durer le plaisir, John introduisait l'un de ses longs doigts, le plus au fond possible du cul bien lubrifié de salive du Noir et lui donnait un massage de prostate. Le jeune râlait à chaque fois, me dit-il, comme si c'était toujours la première fois. « Et quand ma langue vient tenir compagnie à mon doigt qui fouille son cul, il ouvre les écluses et des jets puissants de sperme jaillissent partout sur les tentures arrières, sur sa tête, sur sa figure et le reste vient atterrir sur sa poitrine. Je le détache alors et on prend un bain ensemble. Voilà comment se déroule, aux deux semaines, mes séances de rasage! » finit-il par conclure, tout sourire.
On revint prendre place dans nos fauteuils « chaises longues ». La description de la scène de rasage devant le harnais de cuir avait produit un effet supplémentaire sur mon pénis qui criait pour jouir. Je le dis à John qui sourit encore plus intensément comme s'il planifiait quelque chose. Il sortit deux petits harnais de cuir d'un petit tiroir de la table qui jouxtait nos chaises. Il en installa un sur son pénis de la manière suivante : un anneau de cuir entourait la base du pénis et du scrotum, ramassant ainsi tout le sexe. Un autre anneau serrait le pénis seulement à la base. Deux autres anneaux entouraient chacun des testicules maintenant très gonflés. Quand tout fut fixé, son sexe avait presque doublé de volume, tant le sang s'y accumulait. Il me demanda alors d'installer le mien. Mais il a dû venir à mon secours pour fixer cet «appareil». Toutes les manipulations de l'installation avaient ajouté grandement à mon besoin de jouir. La tête me tournait presque. Quand je lui fis part que je n'étais plus très loin de l'éjaculation, il devint sérieux, presque contrarié, et il me demanda où j'habitais et combien de temps je comptais rester à Mobile. « Environ cinq ou six jours, lui dis-je en riant, le temps de faire quelques apprentissages. »
_ « Très bien! Alors tu vas t'installer ici! Comme on ne dispose pas de beaucoup de temps, je veux que tu sois près de moi pour que je puisse suivre tes progrès. »
_ « D'accord, dis-je, demain... » Mais je n'eus pas le temps de finir ma phrase. « Nous allons tout de suite récupérer tes bagages à ton motel! »
_ « Mais...j'ai vraiment besoin de jouir ou je vais mourir (I NEED TO COME OR I'LL DIE!) » lui dis-je en ne souriant presque plus.
Pour toute réponse, il ouvrit encore une fois le petit tiroir de la petite table et en sortit une sorte d'anneau mi-plastique et mi-métallique ajustable et il le fixa sur la base de mon pénis juste au-dessus de l'anneau de cuir. À ce nouvel anneau était fixé un petit tube de métal, dans le sens transversal, auquel était relié un long fil qui aboutissait à une manette minuscule munie d'une pince pour l'installer à la ceinture.
Cette nouvelle installation terminée, il continua d'ignorer ma demande et me dit : « Allez! On s'habille et on va récupérer tes bagages. » J'eus du mal à me vêtir affublé de tous ces gadgets. Il m'aida et installa lui-même la manette après ma ceinture. Il me recommanda de ne pas y toucher moi-même, que cela pourrait être dangereux si je ne savais pas la contrôler. En guise d'avertissement, il appuya sur un bouton et un choc électrique, ou ce qui me sembla être un choc électrique, traversa ma bite super bandée et provoqua un terrible chatouillement dans mes couilles. J'ai cru que j'allais m'évanouir. Je crois que j'ai râlé comme si j'éjaculais; la sensation était semblable à celle qu'on éprouve juste avant de jouir.
Il m'avertit qu'on prendrait sa voiture et que la mienne resterait dans le stationnement de la maison. C'était une décapotable. À un coin de rue très achalandée où une foule de personnes, tous des Noirs (Mobile est une ville peuplée à près de 90% de Noirs) attendaient l'autobus, il activa la manette. J'émis un « Ahhhhhhhh! » prolongé en laissant retomber ma tête sur l'appui-tête. Ma bouche et mon regard avaient sûrement l'allure de quelqu'un qui vient de jouir. Les gens me regardaient, incrédules, mais presque convaincus que je venais effectivement de jouir. C'était à la fois douloureux et extrêmement excitant d'être ainsi surpris par plusieurs, dans une décapotable, au milieu d'une sorte d'extase sexuelle. Il souriait, le regard plein de satisfaction.
Au motel, je fis rapidement mes bagages, ayant droit pendant mes préparatifs à une autre petite décharge de courant. À la réception, un très beau garçon d'une vingtaine d'années complétait ma note quand une autre décharge me fit gémir encore une fois tout en faisant un geste vers ma braguette et en roulant les yeux comme un convulsif. Le beau réceptionniste ne douta pas un instant que je venais d'éjaculer et il arbora un large sourire dans ma direction ayant l'air de dire avec humour : « Je ne savais pas monsieur que je vous faisais un tel effet ».
_ « John!, lui dis-je en sortant du motel, je n'en peux plus, je me sens faible... »
_ « Très bien! Je n'activerai plus la manette jusqu'à notre retour à la maison. Mais je suis sûr que tu n'as jamais été si sexuellement excité durant un si long moment et surtout au milieu d'occupations qui d'ordinaire ne revêtent aucune dimension sexuelle.
Je voulais que tu apprennes qu'on peut être sexuellement excité tout le temps ou presque même sans le recours à mon petit appareil. Tout est dans la tête. Mais pour apprendre cela, il fallait que tu le vives. Ma fabuleuse petite machine est géniale pour l'apprentissage, surtout si l'on ne dispose pas de beaucoup de temps. »
Je dus reconnaître qu'il avait raison et que la simple course d'aller chercher mes bagages avait pris l'allure d'une branle terrible, nonobstant qui était présent à mes occupations. Je crois que j'avais envie d'apprendre à me servir de cette manette et je ne doutais plus que John fut un très bon maître. Mais j'avais mal au ventre et je voulais décharger ma cargaison de foutre.
Comme le dit si bien le titre d'un vieux tube bien connu de Peggy Lee, The best is yet to come ( Le meilleur est à venir) and coming, I was dying for! Et de `venir', c'est ce donc je mourais d'envie.
À suivre...Une grande leçon pour un premier cours
Alexandre