Souvenirs de Baie des Pins 6
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Et si l'on partageait le champion
Le Regroupement des Loisirs et Sports de Baie des Pins organisait, à chaque été, des tournois de badminton pour toutes les catégories d'âge. Les équipes étaient composées indifféremment de résidents à temps complet et d'estivants. André Mélisson, dont j'étais devenu le bon ami, et même beaucoup plus, suite à ma visite chez lui pour obtenir des renseignements sur sa relation avec Mike L., faisait partie d'une de ces équipes de badminton. Jamais, auparavant, je n'étais allé le voir jouer. Mais notre nouvelle complicité et la tendre affection que j'éprouvais pour lui, contribua à me transformer en un fan inconditionnel du badminton.
Les soirs de demi-finales et de finales, quand son équipe était en compétition, je ne manquais aucune partie. C'est à l'occasion de l'une d'elles que je me suis rendu compte qu'il semblait connaître assez bien un autre joueur du nom de Robert B. Ce Robert avait nourri mes fantasmes de jeune ado depuis mon arrivée à Baie des Pins. Aussi continuait-il toujours d'amener de «l'eau au moulin» c'est-à-dire des images mentales pour mes branlettes. Je l'avais toujours trouvé séduisant et sexé. C'était un gars plutôt petit dont le corps semblait avoir tout naturellement des proportions parfaites. Ni trop costaud, ni baraqué, juste parfaitement et harmonieusement développé comme ces travailleurs des champs qui dégagent un air de santé et de grande forme sans jamais avoir mis les pieds dans un gym et sans jamais avoir soulevé des altères. Il avait les cheveux bruns, de grands yeux bruns, un sourire à la Brad Pitt et sa voix avait quelque chose de sourd et d'enveloppant qui vous faisait ramollir les deux jambes et souvent durcir la «troisième». Il jouait au badminton comme un dieu. Il était la vedette sportive de Baie des Pins. Tout le monde parlait de la dernière partie où Robert, comme d'habitude, avait été d'une agilité incroyable. Il gagnait toutes les parties. Depuis quelques années, il remportait tous les trophées. André était aussi un bon joueur mais incomparable à Robert. Il n'était donc pas étonnant cependant qu'ils se connussent assez bien.
Un soir toutefois, j'ai remarqué qu'il semblait exister entre eux une sorte de «fraternité» et d'intimité qui me parut un peu louche. Cela me paraissait cependant assez curieux parce que Robert était connu comme un tombeur de filles. Faut dire qu'il ne faisait pas partie des estivants. Ses parents résidaient à Baie des Pins depuis des lustres. Ils avaient déjà possédé une ferme sur la grand' route dont ils avaient vendu presque la totalité de la terre en lots séparés. Ils n'avaient gardé qu'un lopin de terre pour un jardin familial près de la maison ancestrale.
La mère de Robert tenait le bureau de poste à Baie des Pins. Ce dernier était situé dans une petite pièce vitrée à l'entrée de sa maison. Pendant mes premiers étés dans cette localité, j'offrais quotidiennement mes services à tous les voisins pour prendre ou déposer leur courrier à la poste. Ma générosité n'était pas totalement désintéressée. J'espérais ainsi pouvoir apercevoir Robert, ne serait-ce qu'un court instant, suffisamment de secondes toutefois pour me faire une provision d'images fraîches pour mes branlettes nocturnes. Je ne l'apercevais que très rarement. Mais je ne rendais pas les armes. Une seule rencontre par mois semblait justifier grandement mes allers-retours quotidiens chez sa mère postière. Il était vraiment tout à fait mon « genre ». Je rêvais de pouvoir un jour baisser son pantalon pour sniffer ce qu'il contenait. Je voulais le voir tout nu et le toucher. Au temps de mes «navettes postales», il devait avoir environ 17 ans; il était donc mon aîné d'environ trois ans.
Au cours des jours qui suivirent cette joute où j'avais cru remarquer cette complicité entre André et lui, j'ai questionné André, encore une fois, sur la « nature » de sa relation avec Robert. Il a fini par m'avouer qu'il avait eu une petite aventure avec Robert, deux ans plus tôt. Ils avaient célébré un peu fort une victoire de badminton en «l'arrosant » un peu trop. La fête avait eu lieu dans un vieux bâtiment de ferme désaffecté ayant déjà servi de grange sur la terre familiale des B. Les fêtards étaient rentrés chez eux vers deux heures du matin. André, ayant trop bu, se sentait incapable de faire le kilomètre qui le séparait de chez lui. Robert l'avait donc invité à dormir dans sa chambre et même dans son lit qui était assez grand pour deux.
Vers le petit matin, André avait senti la queue bandée de Robert s'appuyer fermement sur ses reins. Puis, la main de Robert avait lentement attrapé son pénis pour le branler. André retourna les faveurs. Ce fut le début d'une série de jeux sexuels qui se répétèrent quelques fois durant le reste de l'été.
À l'automne, André revint à la ville avec sa mère. Les jeux cessèrent.
L'été suivant, quand les deux compères se retrouvèrent, ils étaient tous les deux un peu gênés de leur passé commun et se contentèrent de sourires complices et de sous-entendus indéchiffrables pour qui n'était pas dans le secret. De même, il y avait parfois quelques caresses, à peine esquissées, lorsque l'occasion se présentait.
C'est sans doute l'un de ces rares moments privilégiés que mon il, déjà bien averti pour mon âge, avait dû saisir lors de la joute de badminton à laquelle j'avais assisté.
André m'avouera plus tard que, ce soir-là, Robert avait ramassé son courage et lui avait proposé de reprendre leurs jeux sexuels. Sans lui avouer qu'il vivait une relation avec moi, André avait décliné l'offre en prétextant qu'il était un peu confus dans ses sentiments depuis quelques mois. Robert n'avait pas insisté mais lui avait dit avec humour qu'il restait cependant ouvert à toute proposition « malhonnête » qu'André voudrait bien lui faire, si jamais il changeait d'avis.
J'étais sidéré! Moi qui désirais Robert depuis toujours, je n'arrivais pas à mesurer la chance d'André. Lui, si timide et si « bon garçon », si doux, pas du tout dragueur, avait réussi à se taper une grande vedette de la chanson, le sexe-symbole de Radio-Canada et, le plus simplement du monde, sans aucun effort non plus, il s'était amusé avec la queue du fils de la «maîtresse» de poste, vedette à sa manière des courts de badminton locaux. Pendant ce temps-là, moi, j'avais pris des risques énormes et je m'étais complètement compromis pour séduire Michel et Jean-Marie. Vraiment, il n'y avait pas de justice!
Quand je fis part à André que j'enviais sa chance, tout en précisant que ma relation avec lui était très satisfaisante, ce qui était d'ailleurs tout à fait exact, j'en ai profité pour le remercier d'avoir refusé l'offre de Robert. C'était une preuve de plus de son honnêteté. Il parut ému. Il me confia que, pour lui aussi, notre relation était grandement satisfaisante et qu'il ne souhaitait pas la compromettre pour une branlette ou deux avec Robert. Il me confia alors que Robert ne baisait pas vraiment. Il prenait son plaisir à se branler avec un gars en lui demandant de prendre des poses excitantes et en offrant lui-même un bon « show ».
Ces paroles d'André, loin de calmer mon excitation, la réveillèrent. Je voulais, encore une fois, tout savoir. Avait-il une belle queue? Quelles poses prenait-il de préférence à d'autres? Qu'est-ce qui l'excitait le plus? Ma curiosité était sans limites. . André souriait à toutes mes questions et il y répondait à peine, mais avec complaisance cependant. Voyant mon désappointement, quand il ne trouvait pas ou ne voulait pas trouver une réponse à mes questions, il se permit de me proposer une possible solution à mon vieux désir qui ne désarmait pas. Il m'avoua que Robert verrait certes d'un bon il une rencontre à trois. Ainsi, me dit André, je n'aurais pas l'impression ni de te trahir ni d'être trahi. Ce serait un cadeau sexuel que je te donnerais, ajouta-t-il.
Je lui ai sauté au cou et je l'ai embrassé passionnément. Que je l'aimais donc ce garçon si sensible aux autres, si soucieux de leur faire plaisir et si sincère dans ses sentiments!
Deux jours plus tard, vers 20 heures, André et moi attendions Robert chez André dont la mère, encore une fois, était allée passer une semaine chez sa fille. Elle m'avait de nouveau recommandé de voir un peu aux besoins d'André et de ne pas le laisser trop seul. Elle savait maintenant que nous étions devenus de bons amis mais elle ignorait à quel point j'étais capable de lui rendre service. Elle n'avait non plus aucune idée que je me faisais un devoir de pourvoir à tous ses besoins.
Robert arriva à l'heure convenue. Il portait un t-shirt couleur pêche et un short marron. Il avait enfilé des baskets sans chaussettes. Il arborait un léger duvet de barbe que les Américains appellent gentiment un « five o'clock shadow » (une ombre de dix-sept heures). Il sentait un peu l'eau de Cologne. Il apportait des bières et une demi- bouteille de whisky.
André fit les présentations pour la forme car elles n'étaient pas vraiment nécessaires. Il me voyait régulièrement aux joutes de badminton et il avait cru comprendre que je venais encourager André. Plus tard, durant la soirée, il devint plus à l'aise et me confia qu'il avait remarqué depuis des lustres que je le désirais parce que je ne cessais pas de lui « regarder le cul » surtout quand il se penchait pour ramasser le volant ou renouer les lacets de ses baskets.
On a pris un petit verre pour se « réchauffer » et pour enlever le trop plein d'inhibitions qui, de mon côté surtout, me donnait presque la nausée tant je désirais Robert. On était assis chacun dans un fauteuil autour d'une table à café ronde sur laquelle traînaient nos verres, un cendrier (Robert était fumeur), mais aussi un tube de lubrifiant, une boîte de papier-mouchoirs et quelques revues de cul. On avait tiré les tentures et verrouillé la porte. La chaîne stéréo murmurait une musique douce et quelques bougies, déposées sur la table entre nos « indispensables » complétaient l'atmosphère.
C'est Robert qui a ouvert les jeux. Tout en racontant les bons coups de sa dernière joute de badminton, il a commencé à caresser la bosse qui devenait de plus en plus évidente dans son short. Puis, tout à coup, il nous a posé cette question équivoque tout en arborant un large sourire : « Savez-vous pourquoi j'aime tant le badminton? » Sans attendre de réponse de notre part, il ajouta : « C'est parce que j'adore tenir un manche dans la main et jouer avec mon « moineau » (c'est ainsi qu'on appelle vulgairement un volant de badminton). Il acheva sa phrase en faisant le geste de la masturbation. J'ai bandé instantanément en voyant son geste tellement j'avais envie de le voir se masturber. J'en avais rêvé intensément depuis deux jours, que dis-je, depuis quelques années.
André, pourtant si timide, trouva le mot juste pour lui répondre : «Comme de nous trois c'est vraiment toi le meilleur joueur, tu devrais nous montrer comment tu t'y prends. » C'était le genre de réponse que Robert attendait. Il nous regarda droit dans les yeux comme un chat qui va bondir. On voyait qu'il anticipait déjà le plaisir qu'il aurait à nous montrer son jeu comme à découvrir le nôtre d'ailleurs.
Souriant nerveusement, il ajouta : « C'est vrai que je suis un pro », tout en refaisant le geste de la masturbation. Il détacha très lentement la boucle de sa ceinture, baissa tout aussi lentement sa fermeture éclair et, en introduisant ses pouces de chaque côté du short pour le baisser, il nous annonça : « Je vais dégager le terrain de jeu pour la partie ».
Comme il n'avait pas de slip, une belle grosse bite de 17 cm environ se dressa droit devant nous. Elle a rebondi sur son ventre en faisant un bruit sourd. Il l'attrapa solidement de la main, le poing fermé. En nous la montrant, il déclara : « Comment trouvez-vous le manche de ma raquette? Il a souri ensuite, d'un air qui affichait à la fois la gêne et l'arrogance.
André et moi étions sans voix. André avait déjà vu son sexe, mais la singularité de la situation augmentait sa tension et son excitation. Pour moi, c'était une première. Robert le savait, bien sûr. Il s'adressa donc à moi : « Alex! Trouves-tu que je la tiens aussi bien que ma raquette de badminton? Et il ajouta : Tu peux venir la regarder de proche. Elle ne mord pas. Même qu'elle aime bien ça qu'on l'examine...et moi aussi j'aime ça. »
Je me suis levé très lentement après un bon moment d'hésitation, rivé au fauteuil par la gêne. Quand je me suis retrouvé à genoux devant lui, il a posé sa main derrière ma tête et l'a gentiment approchée de sa queue. Il a arrêté mon nez à trois centimètres de son gland. « Regarde comme elle a une belle couleur, dit-il. Elle est toute rose avec de petites veinules bleu tendre et un beau frein bien allongé que j'adore examiner avec un petit miroir quand je m'amuse tout seul à la maison. Ça me permet de la voir de tous les côtés et d'en apprécier les contours. Tu peux la sentir aussi ma belle queue. Je n'ai pas pris de douche ce matin en prévision de ce soir. J'ai mis un peu d'eau de Cologne avant de venir juste pour vous tromper un peu. Hé! Hé! Mais les régions basses sont restées dans leur état naturel. » Et il se mit à rire doucement.
Je n'ai pu résister à l'invitation. Cela sentait un peu le poisson qui aurait légèrement mariné dans la menthe poivrée. Je reconnaissais bien sûr une odeur assez commune chez tous les gars un peu négligés, Mais il s'en dégageait aussi, comme dans chaque cas, une fragrance unique, incomparable, ineffable qui était exclusive à Robert et qui me livrait, par le biais de mon imagination, quelques uns de ses secrets les plus intimes.
Curieusement, l'odeur du pénis de Robert, et bien plus encore celle de son cul que je découvrirais un peu plus tard, me révélait tout naturellement qu'il adorait s'exhiber et voir. L'odeur d'André, au contraire, le révélait tendre et secret, enfouissant au fond de lui-même les images qui le troublaient sexuellement. Pourquoi en était-il ainsi? Je ne trouvais pas encore d'explication. Il me faudra attendre des années avant d'en trouver une qui me satisfasse.
« Tu peux la lécher aussi si ça te plaît et joindre le goût à l'odeur. » Ma langue se précipita et remonta sa queue avec de grandes lippées tout le long de la hampe. André, contemplant le spectacle ne restait pas inactif. Il avait enlevé ses vêtements et se masturbait lentement en savourant la scène. Robert qui l'observait de son fauteuil tout en appréciant mon service l'invita à se joindre à moi pour rendre hommage à sa « raquette » et pour jouer avec son « moineau » dit-il encore en riant.
André vint donc me rejoindre sur le sol, à genoux devant Robert. Tous les deux, la bouche entrouverte et les lèvres saillantes, on léchait de bas en haut les côtés du pénis de Robert qui émettait des gémissements de plaisir. Entre les séries de coup de langue, j'enlevais mes vêtements. Quand je fus enfin nu et que Robert s'aperçut que ma queue dégoulinait de liquide, il nous repoussa lentement et nous dit d'une voix presque éteinte, chuchotant dans notre oreille, comme s'il allait nous demander de commettre un crime : Mettez-vous devant moi tous les deux et crossez-vous comme si vous étiez tous seuls devant votre miroir! » (Au Québec, on dit vulgairement «crosser» pour branler)
Debout, l'un à côté de l'autre, devant Robert, les jambes bien écartées, André et moi nous se branlions avec un mouvement lent et courbe du poignet qui semblait exciter terriblement notre invité qui nous fixait avec des yeux exorbités.
Il s'avança sur son fauteuil et vint alternativement sentir nos queues autour de nos glands. Il remplaça nos mains par une des siennes pour nous branler et en utilisa l'autre pour tripoter nos sacs de couilles. Il sniffait derrière nos bourses et dans l'aine. Il nous léchait et enfonçait son nez dans notre poil pubien.
Après de longues minutes de cet exercice, il se mit à genoux sur le fauteuil, le dos dans notre direction. Il se pencha vers l'avant, écarta ses fesses et nous cria : « Allez les gars! Mangez-moi le cul! Goûtez-y tous les deux en même temps! » En hôtes responsables, on a obéi à sa demande. Ayant chacun une joue appuyée sur l'une de ses fesses, à tour de rôle d'abord, puis les deux ensembles ensuite, on est parti à la découverte du paradis «sud» de notre ami.
Il avait dit vrai. Le climat humide de son «sud» avait gardé l'odeur suffocante de sa journée de travail au fond de la forêt tropicale de poils qui entourait son trou du cul. C'était si intense que je me sentais étourdi. Peut-être aussi était-ce à cause de mes trop fortes respirations. Je ne voulais tellement rien manquer. J'attendais ce moment depuis tant d'années. Je m'étais masturbé un nombre incalculable de fois en rêvant de ce moment que je n'avais pas cru possible. Pouvoir sentir et lécher le cul de Robert avait été mon fantasme le plus tenace depuis mon adolescence. Tant de joutes de badminton avaient nourri ces fantasmes. Et voilà que c'était du réel! Il était là pour vrai. C'était bien son cul que je respirais à plein poumon, ses fesses que j'écartais. Et tout cela était devenu possible à cause de ce garçon, André, qui m'aimait assez pour avoir fait les démarches nécessaires à sa réalisation. C'était le bonheur!
Comblé par nos coups de langue, Robert nous demanda de retourner à nos fauteuils respectifs et de faire, encore une fois, comme si l'on était tout seul. « Mais ce sera encore plus cochon parce qu'on sait justement qu'on n'est pas tout seul et qu'on est observé », ajouta-t-il.
Il déposa un pied sur le bord du siège de son fauteuil et il se branla devant nous comme si André et moi étions un film porno vivant. J'ai déposé l'arrière de mes genoux sur les bras de mon fauteuil pour bien lui faire voir mon cul pendant ma branlette. André restait assis confortablement mais il ouvrait largement les jambes pour faciliter sa vue.
Un show de branle exceptionnel s'installa alors dans la pièce qui aurait sûrement fait les délices d'un cinéaste porno.
On crachait sur nos sexes pour bien les lubrifier. On les rendait brillants et lustrés. Puis on laissait descendre le long de nos hampes tout ce liquide devenant gluant lorsqu'il se mêlait à notre jus pré-éjaculatoire.
Avec la main libre, on se caressait les couilles. On tirait sur le sac. Robert qui avait un sac de couilles assez long et bien pendant était magnifique à regarder. Il tirait sur sa poche et la dressait droit devant lui tout en serrant ses couilles pour bien les faire saillir au bout de son poing. Il les couvrait de salive et les caressait longuement et amoureusement. André se branlait fort tout en serrant bien sa hampe dans la main et en se caressant les cuisses et l'entrejambe. De temps en temps, il promenait son majeur sur son cul en relevant un peu les reins pour que Robert puisse mieux voir.
Moi, je caressais mon cul avec mes doigts. Je les sentais ensuite pour m'exciter mais aussi pour vérifier le pouvoir érotique que cet exercice produisait chez mon spectateur privilégié. Puis, j'enfonçais mon doigt dans mon cul au plus profond comme pour me préparer à recevoir un « copain ».
Tous les trois, on se mit à émettre des sons qui indiquaient, hors de tout doute, qu'on approchait du but. C'est Robert qui donna le signal de l'explosion : « Allez les gars, on se crosse jusqu'à ce qu'on `vienne'. Ensuite, on fait une pause. On prend un verre et on recommence un peu plus tard. La soirée est encore jeune. »
Les mouvements de nos mains et les rotations de nos poignets témoignaient clairement que le message de Robert avait été reçu. La tension monta. La respiration s'accélérait. Les gémissements devinrent une sorte de plainte quand, tout à coup, Robert cria : « Regardez bien, les gars, je décharge! » Un puissant jet de foutre traversa l'espace entre lui et nous et s'allongea sur la table. Il fut suivi de quelques autres, énergiques mais moins violents.
André le suivit de près. Il se leva, avança son ventre vers le centre de la table et jouit abondamment en pliant un peu les genoux, un doigt enfoncé dans son cul. Moi, le plus jeune et curieusement le moins rapide, je me suis levé et je me suis retourné pour leur montrer mon cul. Penché, repoussant mon pénis vers l'arrière dans leur direction, je me branlais avec des mouvements de va et vient dirigés vers le plancher pour qu'il me voit juter de dos. Ça leur a plu sûrement car Robert lança : « C'est beau ça Alex! Vas-y crosse-toi pour nous! » Ces paroles prononcées avec sa voix si chaude et si sensuelle me firent craquer. Me redressant et me retournant brusquement, j'avançais mon bassin vers l'avant comme André l'avait fait précédemment et mes giclées de sperme vinrent atterrir également sur la table à côté des leurs. Quelques gouttes finirent leur envolée sur la cuisse de Robert.
Après quelques minutes de silence et de repos, Robert suggéra qu'on enfile un slip (il en avait apporté un dans la poche de son short) afin, disait-il avec raison, que ce soit plus érotique plus tard quand on reprendrait nos jeux. On aurait quelque chose à enlever. André me prêta l'un de ses slips avant d'enfiler le sien. Les verres de whisky s'emplirent et on alla s'assoir dans la véranda. Le temps était doux; c'était une magnifique soirée d'été. Au cours de la conversation qui suivit, Robert nous avoua, mais on l'avait déjà bien comprit, qu'il était excité juste à l'idée de se branler avec d'autres gars. Il ajouta qu'il n'avait jamais vraiment fait autre chose hormis quelques «sucettes». Il désirait donc énormément nous voir baiser ensemble comme s'il n'était pas là. Cette «confidence» semblait préparer le scénario de l'acte 2. Puis, la conversation tomba.
« Un ange passe, soupira Robert, et il me fait gonfler la bite. Regardez ça, les amis! » Il pointa du doigt la bosse qui avait recommencé à gonfler dans son slip. Comme on regardait attentivement son sexe se gonfler, il repoussa le bord du slip et le sortit complètement par le côté droit. Il mouilla son index et son majeur avec de la salive et se caressa le frein avec douceur. Nos regards et ses caresses personnelles précipitèrent une montée de sang dans sa queue qui devint tout à coup grosse et tendue à éclater. « Je sens que ma raquette est prête pour une nouvelle joute, dit-il. Mais cette fois-ci, le terrain est à vous. Je reste sur le banc. » Sa demande était donc claire.
On passa dans la chambre d'André et on installa un fauteuil à côté du lit. Robert s'y calla confortablement, tout nu, les deux pieds appuyés sur le bord du lit, les jambes bien écartées, sa grosse queue bien retenue dans sa main pour une maîtresse-branle.
André et moi nous nous sommes d'abord mis à genoux sur le lit, mais de profil par rapport à Robert, pour qu'il ait une bonne vue. On a débuté par une session de baisers à pleine bouche en faisant claquer nos langues. Après quelques minutes de cet exercice de réchauffement, on s'installa pour un bon 69. La chambre commençait alors à se remplir de relents de cuisine de cul. Dès qu'on eut repoussé les draps, le lit d'André dégagea son habituelle odeur de roux. Les pieds de Robert qui jusque là avaient été prisonniers de ses baskets portées sans chaussettes répandaient une forte odeur de vestiaires de garçons. Quant à moi, comme j'avais ramassé précédemment, sur la table du salon, les giclées de sperme de mes deux mâles et m'en était couvert la poitrine et le ventre, je puais le sperme séché. Toutes ces odeurs, jointes à d'autres que je ne nommerai pas, inondaient la pièce et nous enrobaient d'un nuage olfactif. Les «Verts» auraient été heureux car la pièce sentait tout à fait «Nature».
André et moi, on se bouffait la bite. On se léchait. On se suçait. On se sniffait partout des aisselles au trou du cul. On se lavait aussi complètement avec nos langues. Tout cela faisait l'extase de Robert qui nous criait : « Vous êtes merveilleux, les gars! Vous êtes super cochons! Il ne faut pas que je vienne trop vite! Wow! Que c'est beau! »
Quelques minutes plus tard, devant d'autres caresses intimes qu'André et moi partagions, Robert se retrouvait encore au bord de jouir. Il nous disait : « Je n'en peux plus. Je vais exploser. Quel show! Et ça sent bon dans cette chambre! Êtes-vous en train de faire un spécial pour moi ou si vous jouez toujours aussi cochon que ça? » « On fait toujours comme ça » répondit André, heureux de lui montrer pour une fois sa supériorité.
Mais il nous fallait faire une petite pause sinon Robert allait juter.
André et moi avons attrapé chacun un des pieds de Robert qui reposaient sur le bord du lit depuis le début de notre « spectacle ». On a commencé alors à les sniffer et à les lécher.
Au cours des années précédentes à Baie des Pins, quand j'allais voir jouer Robert au badminton et que je rêvais de découvrir son corps, ses pieds me fascinaient. C'était presque au sens latin du verbe « fasciner » qui vient de fascinus (pénis). Je le regardais courir dans ses baskets durant toute la joute et j'aurais voulu être autorisé à les lui enlever à la fin. Parfois, de retour à la maison après la partie, je me masturbais en songeant au plaisir que j'aurais de pouvoir caresser et lécher les pieds de Robert pour qu'il se repose de son effort au jeu. J'éprouvais donc une incroyable sensation à réaliser enfin un désir qui m'était apparu depuis toujours comme irréalisable. Que j'aimais André qui avait rendu tout cela possible!
Robert avait abandonné son activité sur sa bite pour se concentrer sur la nouvelle et délicieuse sensation que nous lui procurions. Lui non plus, de son côté, il n'eut pas cru cela possible. Sans doute les chatouillements contribuaient-ils à son extase, mais le caractère insolite de cette pratique, du moins à ses yeux, le gonflait d'orgueil et de bonheur. Il en jouissait en gémissant comme un moribond.
Quand il ne resta plus d'odeurs et de saveurs sur ses pieds, André et moi avons échangé un baiser tendre mêlant sur nos langues les trésors récupérés sur les pieds de Robert. En nous regardant nous embrasser et prenant conscience des saveurs échangées dans nos baisers, Robert reprit sa branlette.
Je me suis couché ensuite sur le dos et j'ai relevé les jambes en plaçant mes genoux contre mes épaules. André mit ses genoux de chaque côté de ma tête en prenant la position inverse. Ainsi positionnés, il pouvait me lécher le cul qui était tout à sa portée et moi, je pouvais lécher le sien dès qu'il descendait son bassin sur ma face.
On débuta une nouvelle joute, l'une de celles qu'on aimait bien faire tous le deux. Nos langues se frayant un chemin dans nos trous de cul, on tentait d'en assouplir les parois et les alentours. L'odeur et la saveur de chacun nous était maintenant familière, mais c'était un plaisir sans cesse renouvelé. Notre spectacle rendant Robert à bout de souffle. « Ah! Ce que vous jouez cochon, les gars! Mais comme c'est bon de voir ça!, répétait-il constamment. Puis, comme si nous lui donnions des inspirations nouvelles, il se mit à se caresser le cul avec ses doigts et à les sniffer ensuite pour tenter de se retrouver dans la même atmosphère que nous. Entre les allers retours de ses doigts sur ses narines il disait : « Ah! Vous me rendez aussi cochon que vous! Je n'ai jamais fait ce que je fais maintenant. Mais c'est super excitant! C'est `weird and nasty » (étrange et honteux)! » Il utilisait peut-être l'Anglais pour se cacher à lui-même un peu de son trouble mais aussi parce que ces deux mots pouvaient aussi vouloir dire « magique et excitant ».
Après qu'un doigt, puis deux doigts, puis trois doigts eurent réussi à bien me dilater, j'ai pris une position « à quatre pattes ». André me lubrifia abondamment et me pénétra lentement et avec amour, puis-je dire sans aucune restriction. Et je le recevais avec autant d'amour.
J'accompagnais ses mouvements en serrant tendrement sa queue avec les muscles de mon cul, je l'absorbais comme si je voulais le garder là pour toujours. Quant à lui, il me prenait comme pour m'envahir à jamais. J'ai cru voir dans le regard de Robert qu'il nous enviait. La respiration d'André devint haletante. Se dégageant rapidement, il lança soudainement de longues et chaudes giclées de foutre sur mon dos et dans la craque de mes fesses.
Timidement, Robert posa ses deux pieds par terre et approcha son torse vers nous comme pour nous faire une confidence. « Puis-je vous demander une faveur, les gars? J'aimerais ça, moi aussi, enculer Alex. Ça semble si bon! » André me regarda, perplexe. Je l'ai observé avec tendresse et je lui ai dit : « Robert a été assez gentil, et toi aussi, pour me faire réaliser un grand fantasme. Peut-être pourrions-nous lui faire ce plaisir? » J'ai utilisé le «nous» pour impliquer André dans ma proposition et pour bien lui faire comprendre que, sans une réponse unanime de nous deux, mon offre à Robert ne tenait plus.
André approuva ma générosité. Robert prit donc sa place d'André et j'ai senti sa grosse queue, plus longue, plus large et plus puissante que celle d'André venir s'installer à la suite de l'autre. Dans mes fantasmes d'ado, je n'avais jamais imaginé une relation avec Robert qui allait jusqu'à la pénétration. Mais, c'était merveilleux.
Robert ne fut pas long à jouir. La nouveauté de la sensation et l'excitation de toute la soirée aidant, il sortit juste à temps et éjacula sur mon dos en criant un juron québécois : « Ciboire que c'est cochon! »
André ramassa nos deux slips (le sien et celui qu'il m'avait prêté). Il essuya mon dos plein de sperme. Je me suis ensuite couché sur le dos. C'était maintenant mon tour de jouir. Robert me branla et me suça pendant qu'André me couvrait de baiser et me mordillait partout. Avec ce double traitement, j'ai joui rapidement. Je fus extrêmement surpris de voir Robert goûter à mon nectar. Il semblait le trouver bon.
André reprit nos deux slips et ajouta mon sperme aux deux autres. Il tendit ensuite ces deux slips à Robert en disant : « Voilà! C'est pour toi! En souvenir de cette belle soirée. Tu pourras t'en servir pour t'amuser en pensant à nous. »
Robert et moi avons alors compris que cette belle soirée ne se renouvellerait pas. André, qui n'avait jamais posséder grand-chose dans sa vie dominée par la solitude, ne tenait pas à me partager. Il avait vraiment voulu me faire un beau cadeau. Il ne tenait pas à ce que ce cadeau fut sa perte. «Noël» était passé. On rangeait l'arbre.
Robert ramassa son propre slip et nous le tendit en disant : « Merci, les gars pour cette belle soirée! Vous êtes vraiment super! Tenez! Vous ne m'oublierez pas complètement non plus. Ça fait trois jours que je porte ce slip, juste assez longtemps pour que vous y trouviez tout ce que vous souhaitez, avec un peu de chance. Il pourra vous stimuler la prochaine fois que vous déciderez de jouer avec vos « moineaux ». Il nous livra un large et reconnaissant sourire, ramassa ses affaires et partit.
Il rentra sans doute sagement chez sa mère, la maîtresse de poste. André et moi avons glissé sous les draps à l'odeur de roux et nous avons tiré les couvertures sur nos corps satisfaits.
La nuit devait être bien avancée. J'ai déposé ma tête sur son épaule. Mon fantasme était apaisé, et nous avons dormi jusqu'à midi.
À suivre...La transmission du savoir
Alexandre